vendredi 21 novembre 2014

Compte-rendu Forum Santé.

Le moment tant attendu est arrivé. Ainsi, alors que des pages d'un conte sur le rejet et la différence étaient exposées au côté d'affiches sur le sujet du harcèlement scolaire, le premier groupe est entré dans la petite salle du haut pour assister à une scène de théâtre, dont nous vous fournirons la vidéo très bientôt.

Après une quinzaine de minutes durant laquelle la prestation se déroulait, les élèves eurent la possibilité, soit de regarder le conte et les affiches, soit de faire une petite partie de jeu de l'oie, un prétexte à de nombreuses interactions au sujet du harcèlement à l'école. En effet, une trentaine de cartes avaient été soigneusement préparées.

Celles-ci étaient divisées en trois catégories de  : Causes, Conséquences, Solutions.

Huit groupes au total sont venus sur le stand (groupe par groupe, toute la journée, avec des petites pauses entre chacun d'entre eux), et ont pu ainsi choisir ce qui les intéressait le plus.

Nous avons apprécié l'attention des élèves, qui ont montré un intérêt pour le stand, et n'ont pas hésité à poser leurs questions. De plus, dans la matinée, dix livres intitulés "De la rage dans mon cartable" (auteur : GROHAN Noémya), ont été offerts aux premiers gagnants (élèves) du jeu de l'oie.

Dans l'après-midi, c'est quatre jeux de l'oie qui auront été offerts à chaque professeur, afin de leur permettre de sensibiliser leurs élèves au harcèlement scolaire de façon ludique.

Voici le lien si vous souhaitez surveiller l'apparition de la vidéo de la prestation théâtrale sur le harcèlement scolaire :

http://ahbontheatres.blogspot.fr/

Un très grand MERCI aux comédiens pour leur prestation très juste !!!

Des questions ? Des conseils ? une suggestion ? N'hésitez pas !




mercredi 19 novembre 2014

Fermeture du Blog.

Bonjour, c'est avec une certaine tristesse que nous souhaitons vous informer de la fermeture de ce blog. Cependant, rassurez-vous, cela ne signifie pas qu'il n'existera plus. C'est simplement que nous allons arrêter d'écrire des articles dessus. Ceux qui le souhaitent pourront donc consulter les articles à loisir.

A titre exceptionnel, il se peut que ce blog ait de nouveaux articles, mais cela risque d'être extrêmement rare. Ou peut-être même qu'il n'y en aura plus. Nous préférons garder le motif de cette fermeture privée.

Enfin, nous tâcherons quand même de vous fournir un petit compte-rendu à propos du forum qui a lieu ce vendredi 21 novembre.


Nous vous remercions d'avance pour votre compréhension, et pour votre fidélité tout au long de l'aventure de ce blog.


Bonne journée ;)

mercredi 5 novembre 2014

Forum/blagues

Voilà pas moins de deux nouvelles.

Premièrement, le forum-santé dont nous parlions il y a un moment sur ce même blog, a été reporté à la date du 21 novembre. Un stand sur le harcèlement scolaire est en préparation et avance bien. Ce forum-santé se déroulera dans le centre de Frontignan, à la Salle de l'Aire, et les horaires sont de 9h à 12h, puis de 14h à 16h30, pour le public. La fermeture aux exposants se fera, elle, à 18h.

Puisque le sujet concerne le harcèlement scolaire, on aimerait vous expliquer quelque chose d'important. En effet, le harcèlement à l'école peut très bien commencer par de simples « blagues ». 

Des choses qui peuvent paraître inoffensives pour vous, sont susceptibles de blesser votre ami(e). Nous ne donnerons pas d'exemple concret afin d'éviter que des jeunes puissent reproduire ce que nous aurions écrit ici. Par rapport à ces « blagues », il est important de savoir si cela dérange ou non la personne. Elles ne doivent pas résulter d'une méchanceté gratuite et ne doivent pas non plus, être l'occasion de débuter un harcèlement quelconque. La personne ne doit pas être la « cible préférée ».

Quand on parle de blague, cela signifie de causer un tourment plus ou moins gentil à une personne, afin de rigoler. En effet, le harcèlement scolaire peut très bien débuter à cause d'un petit tourment, et de témoins qui regarderaient, puis s'amuseraient à embêter la personne d'une manière ou d'une autre, à tour de rôle.

Concrètement, il faut absolument s'assurer que la personne « embêtée » cette fois-là ne le soit pas régulièrement, et qu'elle apprécie, au moins un peu, ce genre de choses. Si celle-ci n'apprécie pas, la meilleure des choses à faire est d'arrêter de l'inclure dans vos « blagues ». 

De plus, si vous avez fait quelque chose que la personne n'a pas apprécié, faites vos excuses, et votre interlocuteur devrait apprécier. Pour résumer, ne laissez pas les petites blagues se transformer en brimades et/ou en harcèlement !


dimanche 17 août 2014

Technologies et harcèlement.

Vous n'êtes pas sans savoir qu'à l'ère des réseaux sociaux, cela peut accentuer de manière considérable l'intensité et la durée du harcèlement. Avez-vous entendu parler de ReThink ? Il s'agit d'une invention réalisée par une ado américaine qui souhaite lutter contre le cyber-harcèlement. Avant l'envoi d'un message susceptible d'être blessant pour le destinataire, l'outil web créé demande à l'utilisateur s'il veut réellement envoyer ce message. Selon les médias, elle aurait réalisé ce projet lors d'un concours et elle l'aurait testé sur un grand nombre d'adolescents. Toujours selon ces derniers, l'efficacité de cette invention serait indéniable. Sur les 533 jeunes qui ont eu l'occasion de relire leur message, 93 % auraient choisi de renoncer à ce qu'ils voulaient envoyer. 

Source : http://www.zone-numerique.com/cyber-harcelement-une-ado-de-13-ans-trouve-une-solution-pour-lutter-rethink.html#038;utm_medium=rss&utm_campaign=rethink-un-outil-pour-lutter-contre-le-cyber-harcelement-propose-par-une-ado-de-13-ans


Si l'intention est bien plus que louable, puisque le concept en question permet de détecter les messages plutôt blessants, dommage qu'il ne puisse pas, en plus d'inciter l'expéditeur à réfléchir sur ce qu'il vient d'écrire, modifier ou bloquer le message. Créer des outils de ce genre permettant d'empêcher l'envoi de ce type de messages sur les réseaux sociaux les plus connus pourrait lutter de façon très efficace contre le cyber-harcèlement, mais peut-être est-ce bien trop utopiste ? Le revers de la médaille, c'est qu'il existerait ensuite un risque de dérives et de censures plutôt désagréable.

L'univers informatique et l'univers numérique étant très loin d'être infaillibles, cela risque de poser quelques problèmes si l'outil web refuse d'envoyer un message qui est plutôt "normal". Parfois, un internaute peut raconter une anecdote ou une histoire, avec une autre personne, et qui contiendrait des insultes, et où les insultes étaient envoyées à quelqu'un d'autre (oralement) qu'au destinataire du message. Si le message bloque, cela pourrait être injustifié.

Cette "idée" de bloquer tout message blessant ou insultant sur le point d'être envoyé paraît donc idéale en théorie, et pourtant elle peut poser des problèmes informatiques, mais aussi d'éthique, par rapport à une censure parfois injustifiée.

Que pensez-vous de ReThink et des dérives d'une éventuelle censure des messages susceptibles d'être blessants pour le(s) destinataires ?

Suite à l'acquisition d'un smartphone, difficile de ne pas constater à quel point il est simple d'envoyer un ou plusieurs messages à une personne, en très peu de temps, sur de nombreux supports(e-mails, SMS, réseaux sociaux...). Les options permettant de bloquer les personnes sont-elles suffisantes ? Pas sûr...

Si vous changez de numéro de téléphone fixe, on pourra toujours vous retrouver sur l'annuaire, sauf si vous vous mettez sur liste rouge, mais même avec ça, si vous avez des amis en commun, on pourra toujours retrouver votre numéro. Et comme le monde numérique présente ses failles, il doit forcément exister un moyen de trouver votre numéro par des moyens pas très légaux.
Si vous essayez de supprimer ou bloquer quelqu'un, il pourra toujours vous retrouver s'il a quelques compétences informatiques.

Même si vous changez de numéro, la personne qui vous harcèle devrait normalement toujours pouvoir vous retrouver. C'est assez effrayant... Mais la bonne nouvelle, c'est que le dépôt d'une main courante ou d'une plainte suite à un cyber-harcèlement peut permettre d'arrêter cet enfer. Il  ^^

Il se peut que je me trompe, mais il me semble que dans l'informatique et le numérique, tout est accessible, d'une manière ou d'une autre, c'est ce que je voulais expliquer  par le dénouement de mon article ^^



dimanche 15 juin 2014

Etre une balance... et stopper le harcèlement.

Lorsque l'on vit un enfer dans le système scolaire, lorsque l'on vit le harcèlement moral, la question de la culpabilité se pose. Non, une victime de harcèlement à l'école ne peut en rien être responsable du comportement d'autrui. Le responsable d'une agression est le responsable d'une agression, l'agressé(e) ne peut en rien être désigné coupable de ce qu'il a subi. Si l'on revient sur ce sujet aujourd'hui, c'est parce que l'on remarque que les harceleurs jouent avec la culpabilité de la victime, qui pense qu'elle mérite ce qui lui arrive. Or, ce n'est absolument pas le cas.

Briser le silence constitue une réelle solution pour sortir de cet enfer, mais ce n'est pas dans l'intérêt des harceleurs. Alors ceux-ci utilisent des techniques, comme dire à leur souffre-douleur, s'il vient d'aller dénoncer un ou plusieurs de ses bourreaux : "Mais t'es une balance!". Ils se protègent ainsi. Si le silence continue, alors ils continueront de s'acharner sur la cible de leurs moqueries/brimades. Tandis que, si celui-ci décide de briser le silence et de dire enfin stop, et de mettre en place les démarches nécessaires à l'arrêt de cette situation, la spirale du harcèlement aura bien plus de chances de s'arrêter. Et dès que le processus de "dire stop" est enclenché, cela peut provoquer un certain "regain d'énergie", chez la personne concernée. Il faut dire stop au harcèlement, il faut briser le silence. Même si on vous dit que vous êtes une balance. Voilà ma définition personnelle de ce que c'est, "balancer".

Un camarade de classe commet une petite ou grosse entorse au règlement d'un établissement scolaire, qui ne nuit à personne. C'est-à-dire, par exemple, utiliser son téléphone portable dans l'école alors que c'est normalement interdit. Et, celui qui le voit, va le dénoncer. C'est totalement injuste. C'est ce que l'on peut appeler "balancer quelqu'un", puisque c'est injuste et que cela ne nuit normalement à personne(sauf s'il s'agit de harcèlement, encore une fois, bien sûr).


Ensuite, prenons le cas inverse. Un spectateur ou témoin voit une rafale de moqueries et de brimades envers une tierce personne. Puisque cela constitue du harcèlement, dans le cas où il y aurait répétition de l'événement, aller en parler à un(e) adulte de confiance, ce n'est absolument pas balancer, c'est, bien au contraire, dénoncer une situation de harcèlement, de mise en danger d'autrui. Et même s'il n'y avait pas eu répétition il peut être bon d'en parler. Pire encore, en regardant sans rien faire, on devient alors témoin et complice de cette situation. En ne disant rien, on participe à ce que cela continue. Il est absolument indispensable que la cible de cet enfer ose parler, elle ne doit pas avoir honte de ce qu'elle subit, c'est au contraire les "coupables" qui doivent se sentir honteux d'avoir agi ainsi. Il faut donc que cible et témoins continuent de parler, même si les adultes ne souhaitent pas les entendre. L'un d'entre eux pourrait très bien enfin se révéler à l'écoute de vos problèmes et pourrait être à même de vous aider. Se taire ne constitue pas une solution mais au contraire un enfermement pour la victime. Se murer dans le silence permet aux harceleurs de continuer leur jeu infernal. Ainsi, si l'on vous dit que vous "êtes une balance" parce que vous allez parler, n'y prêtez pas attention. Et lorsque vous allez parler, tâchez de demander au moins plusieurs choses, qui semblent nécessaires à l'arrêt de cette situation :

-Un suivi de la situation de harcèlement
-Avertissement, puis sanctions.
-Absence de représailles

Le suivi se déroulerait via plusieurs convocations des intéressés afin de faire le point à la fin de la semaine, par exemple. Elle doit s'accompagner d'une prise de conscience des conséquences du comportement pour les harceleurs. Il serait un peu "lourd" de les convoquer à chaque fin de semaine alors cela peut s'espacer de deux à trois semaines, puis par mois. L'autre solution consiste sinon à inciter la victime à parler, dès qu'il y a un problème. Première fois : avertissement. Seconde fois : sanction "cool", c'est-à-dire, des lignes ou une retenue, selon l'âge de la personne. Troisième fois : on double le quota de la retenue. Quatrième fois : exclusion temporaire. Au bout de la cinquième fois : conseil de discipline, convocation des parents, et dernière chance. La sixième fois serait ainsi sanctionnée par une exclusion définitive de l'établissement.

Il s'agit là d'une vision peut-être idéaliste... mais nécessaire. Cela devient trop compliqué, trop complexe, trop ennuyeux à mettre en place ? Tant pis, si vous êtes chef d'établissement, s'il vous plaît, forcez-vous. Cela risque de devenir bien plus ennuyeux si la cible des moqueries se retrouve à n'en plus pouvoir. Le harcèlement scolaire présente de réels risques de suicide. Alors la mise en pratique peut être ennuyeuse, mais cela risque d'être encore plus ennuyeux pour vous par la suite, cela peut avoir de graves conséquences.

Chaque avertissement et sanctions devraient d'ailleurs être accompagnés d'une prévention des conséquences, du ressenti, etc. Lors de la première retenue, vous pouvez par exemple demander à la personne de commencer un exposé ou "topo" sur le harcèlement scolaire, et les axes qui vont avec, à savoir : récits, conséquences possibles, solutions, etc. Petit à petit, il se peut que celle-ci prenne enfin conscience de ce qu'elle a réalisé. La seconde retenue devra s'accompagner du même type de prévention, mais en approfondissant encore le sujet.

Lors de la convocation des harceleurs, tâchez de leur faire comprendre que s'ils commettent des représailles, la sanction sera encore plus lourde pour eux. Et surtout, ne les prévenez pas de la graduation de vos sanctions, ils pourraient en profiter pour s'amuser jusqu'au bout avant d'arrêter, s'ils connaissent à l'avance les conséquences de leurs actes, par rapport aux punitions.

Enfin, malgré toute cette "procédure", cela ne signifie pas la fin de l'isolement de la personne. Pour éviter que celle-ci continue d'être isolée, il existe certainement des solutions. Parfois-et heureusement!- les harceleurs se rendent compte de leurs actes, s'excusent, et changent totalement de comportement, voire deviennent amis avec leur ancien souffre-douleur. Mais si le rejet continue-on ne parle pas de harcèlement ici-c'est triste à dire, mais le changement d'établissement pour celui qui a subi moqueries/brimades/autre, est envisageable. A plusieurs dizaines de kilomètres, pour qu'il n'y ait pas de rumeurs circulant entre les deux structures.

Sinon, si ce n'est pas quelque chose de possible, alors il faut en profiter pour acquérir de nouvelles connaissances ou compétences, pour travailler, et/ou pour lire. Si l'amitié nous construit et nous fait mûrir, il en est de même des activités que nous pratiquons. Participer à une activité qui nous intéresse permet également de connaître de nouvelles personnes susceptibles de partager nos centres d'intérêt, et donc de créer de nouvelles amitiés. On pense par exemple aux UNSS ou Associations sportives, souvent partenaires des écoles. Toutefois, si vous avez d'autres solutions pour créer de nouvelles rencontres positives pour les personnes qui se sentent isolées dans leurs écoles, nous accueillerons avec grand plaisir vos conseils, merci d'avance ;)

mardi 6 mai 2014

Les structures d'aides à la personne.

Encore du négatif... En fait, je tenais à vous faire part de mon expérience sur mes différents contacts avec ceux-ci. Cependant, je tiens à préserver l'anonymat des organismes. Je parle de certains fameux numéros, censés écouter, soutenir, et aider la personne. S'ils remplissent admirablement leur rôle, voici ce que je pense être en mesure de pouvoir leur reprocher :

-la "froideur" dont ils font parfois preuve. En effet, lorsqu'une personne est en détresse, ils traitent toujours le problème avec bien trop de recul. Si l'objectivité est indispensable pour trouver une solution aux problèmes, une écoute avec compassion est à mon avis beaucoup plus humaine que cette "froideur" caractéristique de plusieurs de ces points d'écoute auxquels j'ai pu être confronté.

-Le renvoi vers d'autres services. Typique dans certaines structures pour des problèmes d'ordre administratif en France, il est regrettable de constater qu'on peut très bien se retrouver à se faire renvoyer vers un autre secteur, et ce, même si ceux qu'on appelle possèdent un site web et où on nous donne malgré tout les clés en main pour régler notre problème. C'est peut-être pas très clair, donc je reformule : On se rend sur le site. On appelle un conseiller. On lui demande conseil à propos d'un sujet spécialisé, il nous répond qu'il faut voir ça avec un autre numéro, alors que les solutions sont présentées sur leur site !

-L'obligation d'appeler pour traiter les informations. C'est quelque chose de vraiment dommageable, parce qu'un jeune adolescent très introverti pourra craindre de parler de ses problèmes au téléphone et pourrait se sentir plus à l'aise à l'écrit. Résultat : si le jeune ne souhaite pas un contact téléphonique, c'est comme si l'organisme ne servait à rien, puisque rien ne peut être fait, c'est donc comme s'il n'existait pas !

Pour conclure, voici ce qui, à mon sens, pourrait être utile de mettre en place :

-éviter de culpabiliser l'interlocuteur(autre chose que j'ai la sensation que les organismes peuvent régulièrement faire...une intuition, d'après les contacts téléphoniques que j'ai pu avoir avec les numéros...)

-prendre réellement le problème en charge lors de l'écoute, pas forcément par le biais d'un suivi régulier, mais donner le protocole à suivre soit par e-mail soit par téléphone, les différentes solutions envisageables aux problèmes rencontrés, les ressources internet, et l'orientation vers des structures spécialisées avec qui ils sont régulièrement en contact afin d'éviter l'effet "déplacement du problème", qui consiste à envoyer une personne au guichet A pour la renvoyer au B pour l'envoyer au C pour la renvoyer au B et ainsi de suite...).

-Permettre le traitement des informations par écrit et intervenir auprès d'un tiers si besoin, les jeunes ayant beaucoup de mal à se mettre en capacité de "parler", alors qu'il s'agit de la solution.

-Communiquer avec compréhension et objectivité à la fois, puisqu'il est visiblement important de garder une certaine distance, donc sans chercher à mettre le doigt sur les responsabilités de l'interlocuteur, à moins d'être très adroit et d'émettre non pas une affirmation, mais des questionnements biaisés. La réflexion personnelle permet toujours de mieux comprendre, et le contact et la confiance en seront d'autant plus facilités, qu'en se montrant direct avec une personne en détresse.


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Ce que je leur reproche et les solutions se situent ci-dessus, maintenant je ne connais que l'avant du décor, pas les coulisses. Peut-être que c'est l'horreur dans les coulisses et que le travail à l'avant du décor en pâtit, mais en tant qu'interlocuteur, je viens de donner mon avis, et mon opinion personnelle ne sera jamais le fruit d'une vérité absolue, mais représente seulement ce que je pense. Peu importe ce que l'on pense, on peut tous se tromper sur tout... Si je mets ce petit texte en-dessous, c'est afin d'éviter que cet article soit mal pris...


lundi 5 mai 2014

(SPOIL Amazing Spiderman 2 )Le harcèlement dans les films.

Si je viens aujourd'hui parler, de harcèlement scolaire dans les films, en voici l'unique raison : hier, j'ai vu The Amazing Spider-Man 2. Et donc, j'ai été agréablement surpris lorsque j'ai pu entrevoir une scène sur des brutes qui s'en prenaient à un autre enfant. Cela voudrait donc dire que le harcèlement scolaire, fait désormais partie intégrante du décor cinématographique ? Bonne nouvelle, ça peut être une forme de prévention et de sensibilisation au harcèlement scolaire, même si les enfants ou adolescents sont souvent peu friands de recevoir une certaine morale... et même si heureusement, il ne s'agit pas du fond du film. Là où j'ai vite déchanté, c'est que j'ai compris qu'encore une fois, même si les films peuvent être souvent remplis de clichés, j'ai été déçu du fait de voir un enfant avec des lunettes.

En quoi avoir des lunettes serait source de harcèlement ? Pourquoi ne pas avoir plutôt mis un enfant "classique" ? En effet, le problème avec ce cliché inséré dans le film,  c'est qu'il véhicule le message qu'en étant victime, on est toujours plus ou moins responsable des agressions des autres. Je ne sais pas forcément si c'était une bonne idée de rédiger ma pensée à propos d'un film et de ce qu'il contient en rapport avec le sujet du harcèlement, mais comme ça m'avait interpellé, j'ai décidé de m'en inspirer pour produire ce petit article. S'il s'agissait uniquement d'un arrière-plan du film, et si c'est un point positif, il aurait peut-être été bien d'aller jusqu'au bout, et de montrer à l'écran qu'il aurait pu être accepté de ses camarades, ou au moins, qu'il apprenne quelques trucs qui auraient pu l'aider à se défendre ou tout du moins se faire respecter. J'ai bien aimé le fait qu'ils placent ce genre de scènes au milieu du scénario, et je peux comprendre qu'ils n'aient pas cherché à le compléter, mais je pense également qu'il faut faire attention lorsque l'on souhaite diffuser un message implicite/subliminal.

A vos avis ! ;)


samedi 26 avril 2014

Avons-nous tous vécu le harcèlement ?

Lorsque je parle du sujet du harcèlement scolaire à certaines personnes pour la première fois j''entends souvent cette phrase "On l'a tous vécu". A vrai dire, je ne suis pas entièrement d'accord, nous avons simplement chacun d'entre nous différentes causes qui nous touchent de par notre passé, fait par nos expériences personnelles qui peuvent contenir ce sujet-là, ou non. Concrètement, cela signifie que non tout le monde n'a pas déjà pu vivre ça... Les moqueries peut-être, mais l'acharnement vis-à-vis d'une personne, cela semble étrange de généraliser en exprimant que "tout le monde l'aurait vécu". Ce que j'ai le plus de mal à comprendre,  c'est principalement le ton sur lequel c'est exprimé, qui tend à le banaliser, alors qu'il peut en découler de graves conséquences, de la perte de confiance en soi...aux idées suicidaires et au passage à l'acte.

Et vous, qu'en pensez-vous ?


vendredi 25 avril 2014

Bonnes nouvelles !


Malgré le temps passé à ne pas écrire sur le blog, de bonnes nouvelles à vous annoncer !


-L'apparition du site Web ZéroHarcèlement et la réécriture de mon témoignage (le troisième à partir du haut).

-Le dossier CAP JEUNES a pu être constitué et envoyé à l'organisme.

-Plusieurs blogs (n'ayant rien à voir avec le sujet du harcèlement) ont été créés.

-Un nouveau forum sur le harcèlement scolaire a pu être ouvert

-Un outil "de psychologie" a pu être récupéré (à nous demander)

-Si une liste de Dates ont pu être rédigées sur Génér'Action, une Chronologie est en préparation sur le site Wordpress

Enfin, dès demain, vous verrez paraître un petit billet qui répondra à la question : "Avons-nous tous vécu le harcèlement scolaire ?" ?

mardi 25 mars 2014

De l'inactivité et du rire...

Cela fait déjà quelques temps que je n'ai encore pas eu l'occasion de poster un nouveau message. Mon activité sur le blog est très irrégulière. De plus, il est vrai que je me rends trop rarement sur les forums que j'ai pu créer à propos du harcèlement scolaire, ce qui ne signifie pas que je ne suis pas disponible. C'est simplement qu'il y a actuellement peu d'activité sur ceux-ci, et que des étapes sont en cours de réalisation afin de concrétiser le forum santé. De plus, je pensais poster un message, mais l'inspiration n'étant pas venue... il n'y a rien qui fut posté, au final. Bref, ce n'est pas parce que je suis inactif pendant un long moment que j'oublie le blog. 

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Je n'avais pas d'idée pour faire une transition à propos du rire. Si l'on veut soutenir les victimes de harcèlement à l'école, l'écoute et les conseils sont primordiaux, mais si on en a l'occasion, faire rire et faire passer de bons moments à votre interlocuteur peut s'avérer salvateur. Cependant, il y a toujours un risque de dépendance, par la suite, car la personne risque de vous apprécier au-delà du raisonnable, et risque de vous "coller". A vous de gérer ça en fonction de votre degré d'acceptation et de patience. Mais il faudra toujours exprimer votre désaccord face à la situation afin de désamorcer un conflit potentiel. Si la personne ne comprend pas votre désir d'être tranquille de temps à autre, vous pouvez ne pas donner de nouvelles pendant un à deux jours, mais ce peut être risqué, selon l'état psychologique de votre interlocuteur. C'est pourquoi il est important de bien connaître la personne. 

D'ailleurs, vous pouvez lui expliquer calmement que ce n'est pas parce que vous ne donnez pas de nouvelles que vous ne pensez pas à cette personne, avant de prendre cette décision. Votre absence permettra une certaine prise de réflexion, et vous pourrez ainsi avancer dans le bon sens. Se priver de la présence de quelqu'un permet parfois de mieux se retrouver, et de continuer à avancer de façon plus sûre, dans le bon sens. 

Pour en revenir au rire, essayez d'abord de cerner l'humour de la personne : une fois que cela sera fait, l'humour devrait venir naturellement. Une personne qui rit assez souvent verra sa déprime décroître puis disparaître. Mais des fois, les gens n'ont pas envie de rire...Dans ce cas, si la personne n'est pas ouverte à l'humour, vous pouvez essayer d'être souriant, car le sourire est souvent communicatif. Montrez-vous toujours positif, mais ne jugez pas la personne qui se montre souvent négative. 

En revanche, vous pouvez essayer d'argumenter, en expliquant les bienfaits du fait d'être "positif". Faites preuve d'écoute et de patience, et si un jour, vous perdez patience, essayez de faire preuve de tact, prenez un peu vos distances le temps de vous retrouver, et dans le cas où vous ne vous sentez plus capable de soutenir la personne, cherchez quelqu'un d'autre pour le/la soutenir, en détaillant précisément la situation et votre ressenti. La personne pourra accepter ou non de soutenir votre interlocuteur, mais vous aurez au moins essayé de faire le nécessaire. 

Bien sûr, il s'agit là de "l'idéal", c'est tout à fait compréhensible, que par manque de temps ou d'envie, vous ne puissiez pas agir ainsi. Il ne s'agit là que d'une piste à explorer, pas d'une vérité en soi...Vous pouvez exposer un avis détaillé sur ce texte en commentaire si vous le souhaitez. 

Merci à ceux qui auront lu ! 

mercredi 5 mars 2014

L'ALCH est sous Wordpress !

La création de sites web étant facilitée avec les hébergeurs et Wordpress étant une référence, c'est celui-ci que j'ai choisi. Si j'avais eu l'occasion de créer un site semblable par le passé, niveau compétences, je repartais à zéro. Dès les premiers onglets, j'ai eu un problème, que j'ai mis environ cinq heures à régler... je parcourais les menus à ma disposition, mais je ne comprenais pas. En fait, le problème était plutôt simple à régler...

Par la suite, j'ai eu tellement d'idées à mettre en pratique... J'ai donc pris l'initiative de créer de nouveaux onglets, mais impossible de rajouter un onglet sans que cela rende le design incohérent, c'est pourquoi j'ai choisi de créer des sous-onglets et parfois même, des sous-sous onglets. J'ai eu d'autres petits soucis, que j'ai réussi, assez vite, à contourner. En plus de la création des pages, il a fallu les placer dans les menus correspondants, avec une certaine cohérence. Je ne dis pas que le site réalisé est parfait, loin de là, n'étant pas un professionnel, il se peut qu'il présente des failles. 
Mais j'ai toujours beaucoup de questions, ce qui implique également d'avoir beaucoup d'idées... Et là, je n'en trouve plus. C'est donc que le site est presque fini. Voire même, entièrement complété. Pour l'instant en tout cas je n'ai plus d"idées à propos des pages à placer.  Enfin si, je pense éventuellement afficher le nombre d'adhérents lorsqu'il y aura une raison de le faire. 

Sur chaque page, j'avais juste rédigé, au départ, une seule ligne explicative, puis j'ai décidé d'écrire, à chaque fois, un bref article, afin de rendre Helpliz-Wordpress un peu plus complet. 

Entre les différentes démarches de construction, j'ai passé un peu plus de vingt heures à peaufiner le site. Pourtant, tout y est facilité, mais sans connaître le "logiciel", c'est plus difficile. Et puis, afin de ne pas bâcler, j'avoue avoir surfé sur le net en même temps. 5h à régler mon problème,  5h à écrire l'intérieur des 43 pages,  2h pour le placement des menus, et 8h pour rédiger un bref article à l'intérieur de chaque page + un petit "bonus", que je vais dévoiler ci-dessous. Les huit heures restantes auront aussi servi à placer un petit module pour les dons éventuels, un fichier en version PDF(qu'il a fallu écrire et mettre au bon format, tout en adoptant une certaine mise en page particulière)  pour les potentielles adhésions, etc. 


Les internautes auront l'habitude de cliquer sur les sous-onglets, eux-mêmes dévoilés par les onglets. En revanche, n'hésitez pas à cliquer sur "Général", "Témoignages", et autres onglets dans l'en-tête, vous y trouverez aussi des petits textes explicatifs. 

Le voilà donc presque entièrement finalisé, je replace donc le lien ci-dessous : 


Et pour ceux qui veulent directement accéder au "Comment agir?" : 


Comment ça, il est "presque entièrement" finalisé ? 

En fait, il manque juste un peu de contenu dans certains onglets, mais rien d'insurmontable ! Tout l'essentiel y est déjà ! 

Cependant nous vous invitons à nous faire part de vos suggestions, en dehors de ce qui concerne le design... A moins que celui-ci soit vraiment pertinent, nous ne pensons pas en changer. En effet, la recherche du thème à placer pour le site m'a pris un peu de temps, et je n'en ai pas trouvé d'autre qui corresponde au sujet du harcèlement scolaire. 

jeudi 27 février 2014

Présentation de deux sites web !

Bonjour, je n'envoie plus de liens d'information, c'est vrai, mais par contre, deux sites web ont récemment été créés. L'un d'entre eux est plutôt fini, quand l'autre commence à peine sa création.

Je parle bien sûr de Génér'action solidaire, mais il y en a un autre. Après le blog de l'ALCH(ou le blog Helpliz, comme vous voulez), voici le site !

Génér'action Solidaire : 

Une référence sur le harcèlement scolaire,  à visiter absolument, passage obligé ;)



Le site de l'ALCH : 


En passant, nous recherchons éventuellement des "bénévoles" qui auraient des compétences dans la mise en page pour Wordpress, afin de finaliser correctement le blog. Les personnes volontaires auront droit à leur version PDF du livre "De la rage dans mon cartable" ! Même si vous souhaitez uniquement prodiguer des tutoriels, vous êtes la bienvenue, ce peut être d'une grande aide.

Merci de votre lecture et pour votre visite !

mercredi 19 février 2014

L'association : à quoi ça sert ?

J'ai pu avoir récemment un débat à propos de l'existence des associations avec une personne, que je garderais anonyme. Comme toujours et pour beaucoup de monde, on ne sait pas trop quoi répondre sur le moment. Et puis on y réfléchit, seul, tranquillement, et on fait du chemin dans sa réflexion, jusqu'à aboutir à une conclusion.  En fait, j'aurais pu continuer à agir dans l'ombre pour lutter contre le harcèlement et mener des actions privées comme je le fais souvent, à savoir aider, soutenir, conseiller, écouter, et dialoguer avec les jeunes victimes de harcèlement scolaire. Seulement, pour mener des actions publiques de sensibilisation, et être aidé dans ces démarches, il y a des organismes que l'on peut apparemment contacter. Mais pour recevoir des aides financières, il faut absolument avoir une association et un compte ouvert au nom de l'association.

De plus, il s'agit parfois de mener des actions concrètes, comme mettre des parents ou un établissement scolaire au courant de ce qui se passe, de l'enfer que vit, au quotidien leur enfant ou adolescent(e). Avant qu'un drame n'arrive.
Quand on est une personne lambda, de tous les jours, on offre moins de crédibilité que lorsque l'on évoque le nom d'une association, et malheureusement, on peut alors se retrouver freiné devant nos tentatives d'actions.

Ensuite, pour faire une intervention dans des établissements scolaires, mieux vaut peut-être avoir une association, même si on n'en a pas forcément besoin. Mais ce fait peut éventuellement jouer en notre faveur, mieux vaut représenter une association, que venir en tant que tel. Ce ne sont que des papiers remplis et offerts à une administration en particulier (greffe des associations) qui nous offrent en échange d'un peu d'argent, l'opportunité de gagner en crédibilité, et qui élargit notre champ d'action des possibilités.

Autre avantage, personnel celui-là : on peut y gagner en responsabilités, apprendre des choses qui nous paraissent au premier abord compliquées. La comptabilité, l'administration, la gestion, le secrétariat, d'une manière ou d'une autre, on touche de façon très peu profonde à tous ces secteurs, mais on s'y intéresse de loin, et ça permet de s'ouvrir éventuellement à de nouveaux horizons professionnels pour plus tard, sans trop avoir à s'engager dans ce genre de tâches et tout en gardant une entière liberté. C'est l'occasion de mûrir lorsque l'on ne se sent pas encore être un adulte accompli.

C'est également quelque chose qui peut être avancé sur un CV, puisqu'il s'agit d'une expérience valorisante et cela prouve notre motivation à nous bouger. En ce qui me concerne, je rêve de pouvoir vivre de cette lutte contre le harcèlement à l'école afin de pouvoir m'y consacrer à temps plein, pour éviter de nouveaux drames dans les familles.

L'association n'est finalement qu'une vitrine, qui offre de nombreux avantages. Mais à contrario, il est indispensable de la faire fonctionner, et sa création prend du temps. Comme on dit, un mal pour un bien... ou un bien pour un mal. Autre avantage : elle permet, entre les membres, les représentants, et les personnes aidées, de créer du lien, puis de rester en contact, et finalement, très souvent, de nouvelles amitiés ne peuvent que se créer au fil du temps.

L'association est donc juste une personne morale, mais ce qui compte réellement, ce sont les actions menées par chacun d'entre nous. Publiques(forum santé-environnement) ou privées(soutien de la jeunesse), peu importe. C'est seulement le bien-être de la jeunesse qui nous importe. Nous avons vécu le harcèlement, et si nous avions pu avoir une main tendue, ça aurait été génial. Mais nous n'en avons pas vraiment eu, ça a continué. Un proverbe, infantilisant j'en conviens, dit  : "ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasse". Alors nous tentons d'apporter aux autres ce dont nous avons manqué...

J'espère que mon texte n'aura vexé personne...



Encore un report ! +Explications

L'auteure du livre "De la rage dans mon cartable" est déjà passée  dans plusieurs émissions et journaux locaux, et son émission devait être diffusée le 28 février mais a finalement été décalé au 12 mars. L'heure ne devrait normalement pas changer. On vous tient au courant s'il y a du nouveau ! 

Quand à la rédaction de nouveaux articles, je n'ai actuellement pas vraiment d'idée pour rédiger un mini-pav voire un texte complet.  Aussi, si vous avez des sujets qui tournent autour du harcèlement scolaire, que vous aimeriez que je développe, n'hésitez pas à me soumettre vos idées... Quant à moi je vais tâcher de trouver quelques choses à rédiger dès que possible. 

Mes journées ne sont pas si chargées que ça en ce moment, mais elles me paraissent pourtant remplies, d'où mon absence par rapport au blog. En effet, je travaille avec différentes structures pour améliorer la construction de l'association, mais aussi et surtout pour réaliser le forum santé, qui s'avère à la fois plus simple et plus compliqué à construire que ce que je pensais. 

En effet, c'est plus simple car j'ai maintenant pas mal de documents et des étapes assez claires. Et j'ai le temps pour les réaliser. Mais c'est un peu plus compliqué parce qu'il faut que je les réalise toutes, qu'il y a beaucoup de choses à faire, même si en fait c'est peu. Si tout ça semble paradoxal, finalement, c'est un peu ce qui se passe lors de tout projet plus ou moins ambitieux. Vous en saurez plus au fur et à mesure des mois écoulés. 


samedi 8 février 2014

Report du forum Santé-Environnement.

Les actions à mener pour concrétiser entièrement le forum Santé-Environnement, et la date fixée au 2 avril se rapprochant beaucoup trop vite, l'action a été reportée en Septembre, mais nous ne connaissons pas encore la date exacte.

Merci de votre compréhension  !

Edit : en attendant, des interventions à propos du harcèlement scolaire seront réalisées au sein de différents établissements(collège et primaire, et, à plus long terme, dans des lycées).

Quand les souvenirs reviennent...

Il s'agit un peu de là de mon témoignage personnel. Le collège, pour moi c'était 2003-2009, et ma période "harcèlement scolaire intensif", c'était de 2006 à 2009.

Collège : 
-Tu ressembles à un crapaud(parce que je portais un t-shirt vert).
-T'es moche, tu pues
-M'appelaient toujours par mon nom de famille, sachant très bien que je détestais ça
*Tentaient de faire un échange de cartes 1 carte d'un jeu contre 3 autres pour 1 autre jeu(= racket, en quelque sorte)*
*Ils faisaient mine de s'essuyer sur mon épaule, et, si l'on ne disait pas "pardon", ils te frappaient, j'ai déjà eu des bleus ainsi*.
*Me faisaient croire qu'ils avaient caché(ou avaient vraiment caché, je ne sais plus) mon sac dans les toilettes des filles, juste avant un cours.
*Ils s'amusaient parfois à cacher mon sac autre part*
*Ils balançaient mes feuilles par terre quand je travaillais, ils balançaient les cartes de jeu si je jouais seul(puisque j'étais seul, donc)**
*Lorsque j'avais réussi à intégrer un groupe de façon quasi-permanente, ils m'excluaient de celui-ci pour une raison inconnue et pour une durée indéterminée*
*Malgré mes efforts pour m'intégrer dans un grand nombre de groupes, exclusion quasi-permanente = J'étais souvent seul*
*Trouvaient n'importe quel prétexte pour essayer de se "bagarrer" avec moi
*Nombreux croche-pieds*
*Sélection toujours en dernier en sport, bien sûr*
*M'excluaient du jeu de sport, puis, au moment où je finissais par être inactif faute de participation, ils m'envoyaient le ballon, pour me critiquer*
*Une fille m'appelait souvent  *chéri* très ironiquement
*Se moquaient sans cesse de mes activités*
*Difficultés relationnelles dans les travaux de groupe*
*Des mecs Regardaient par la brèche ouverte entre les portes, car les portes des toilettes n'allaient pas jusqu'au "bout" du mur.
Collège et Lycée 
*Ils créaient des rumeurs sur la relation amicale entretenue avec une fille*

Lycée 
*Boulettes de papier dans la tête*
*Message insultant via Facebook*
*Dégradation volontaire de matériel, puis déni*



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Pourquoi ne t'es-tu pas défendu ? 

Disons qu'à l'époque, je ne connaissais absolument pas le terme de harcèlement scolaire, j'ai assez vite fini par penser que ce que je vivais était normal. Mon père habitant loin, j'en parlais alors à ma mère, qui affirmait que j'étais en tort.

Le personnel est-il intervenu ?

Cependant, il est arrivé que j'ai un problème avec un gars, je ne sais plus du tout ce qu'il me faisait. Mais, cette fois-là, j'avais parlé, ma mère en avait parlé à ma CPE(j'avais 14/15 ans). Il n'y eut pas de suivi ensuite, mais la personne avait arrêté.

Les choses ont-ils changé ensuite ? 

Non, tout cela continuait. Mais je n'avais pas du tout conscience des choses, même si j'étais vraiment triste/déprimé(j'ai toujours eu tendance à alterner les 2 émotions).

Et, au lycée, tu étais plus grand, pourquoi n'as-tu pas réagi ? 

J'avais des préoccupations personnelles qui me rendaient encore plus triste, et, si j'avais conscience qu'il s'agissait de moqueries et d'acharnement envers ma personne, je ne savais pas que c'était du harcèlement, que ça portait un nom, et encore moins qu'on pouvait arrêter ça !


Pourquoi te harcelait-on, selon toi ? 

Calme, sérieux, gentil, non-violent... Autant de qualités qui ont fait que j'avais du mal à me défendre, autant physiquement que verbalement.

Mais as-tu essayé au moins de te défendre, au bout d'un moment ? 

Au bout d'un moment, oui. J'ai essayé d'écouter très attentivement leurs moqueries, leurs critiques et leurs attaques. J'ai fini par réussir à les "casser" verbalement, dès qu'ils m'attaquaient sur quelque chose qui m'appartenait(physique, activités)  mais cela continuait. Une fois, dans le premier collège où j'étais, j'avais alors 12 ans,  à un gars qui n'arrêtait pas de se moquer de moi, j'ai donné un coup de pied dans les parties. Cinq minutes après, il est revenu à la charge !

Tu en gardes des séquelles aujourd'hui ? 

Je n'en ai pas vraiment l'impression, mais pendant longtemps, je n'ai pas eu confiance en moi. Aujourd'hui, je connais mes forces et mes faiblesses. Bien sûr, j'en ai subi les conséquences, dépression, idées suicidaires, et ensuite une sorte de dépendance à une personne, que j'ai réussi à diluer dans plusieurs passions. Beaucoup de rage et la haine de moi-même face aux conséquences des conséquences du harcèlement subi(oui, vous avez bien lu).

Peux-tu nous expliquer ?

A 17 ans, à force de vivre ce harcèlement, j'ai fini par totalement disjoncter, j'ai fait n'importe quoi. Je m'en veux encore aujourd'hui. Sans insulter ni moquer ni être violent physiquement avec cette personne qui était à l'époque mon amie,  j'ai fini par me faire détester de celle-ci, puisque, d'une certaine façon, je suis passé de l'autre côté de la barrière. Il y a le harcèlement qui est à but méchant et gratuit, et il y a celui qui est dû à un manque personnel et consiste à parler/écrire de façon répétée à une personne sans son consentement, suite à un comportement totalement inapproprié à une amitié. Un harcèlement qui ne comporte ni insultes ni menaces ni autre. Mais cela reste du harcèlement.

Où en es-tu aujourd'hui ? 

Aujourd'hui, n'étant pas prêt à rentrer de façon active dans le monde du travail, je préfère me concentrer sur la réalisation de plusieurs projets. J'ai pu créer ma propre association de lutte contre le harcèlement à l'école. L'organisme de formation NOUAS m'a aidé à effectuer les différentes démarches administratives, mais la présidente de Génér'Action Solidaire(vous pouvez trouver son site web ici : http://generaction-solidaire.fr/), a accepté d'être la secrétaire-trésorière de l'ALCH. Sans elle, je n'aurais pas pu construire cette association.

Autre chose ? 
L'ALCH(Association de Lutte Contre le Harcèlement) est bien sûr à but non lucratif. Elle consiste principalement surtout à la lutte contre le harcèlement scolaire. A long terme, je souhaite vivre de cela. Mais ce n'est pas possible actuellement. Il me faut donc mener plusieurs projets personnels pour arriver à trouver ma voie "en attendant". Je ne souhaite pas reprendre des études. Si je dois le faire, je le ferais, mais ce sera à contre-coeur. J'espère plutôt pouvoir faire une formation adulte. Le harcèlement à l'école est quelque chose de répréhensible, mais le problème à l'école, c'était aussi parfois les surveillants ou les professeurs :

*Ils bloquaient les toilettes à la fin de la pause* (Pourquoi j'en parle ? Revenez à la dernière "action" du collège !)
*Sourire narquois/moqueur d'un professeur suite à un oubli de matériel*
*Les élèves(certains) aimaient porter des bonnets de Noel la semaine de Noel, ce qu'ils interdisaient*
*Ils faisaient attendre les élèves 20 à 30 minutes après l'heure de sortie, tandis que le bus nous attendait. Comme ça, pour rien ! *
*Le CDI fermait trop régulièrement, mais on avait toujours droit au mot "exceptionnellement*
*Une professeur de technologie nous montrait les choses le Lundi, il fallait s'en souvenir au Lundi prochain, sinon elle criait à s'en casser la voix*
*Ils nous faisaient attendre très longtemps dehors avant de pouvoir manger, y compris sous la pluie*

Tout ça, c'était au collège.

Au lycée, ils étaient tous bien plus corrects.

Conclusion 
Il y a sûrement plein d'autres choses à critiquer chez les professeurs des deux collèges réalisés, mais le principal sujet ici, c'est le harcèlement scolaire. Seulement, les profs, de par leur comportement, rajoutaient de l'horreur(psychologique) à l'enfer déjà présent !

mercredi 5 février 2014

Un comportementaliste face aux conséquences du harcèlement

On sait déjà très bien que le harcèlement à l'école présente de nombreuses conséquences, dont la déprime, la dépression, les idées suicidaires...Mais saviez-vous que cela peut créer certaines crises, de spasmophilie par exemple ? Concrètement, cela peut se manifester par des tremblements de la main, des "impulsions" dans la jambe, et alors, on ne peut plus vraiment se contrôler sur le moment. Certains comportementalistes essayent de traiter ce problème.

Pour rappel, l'ALCH doit lutter contre le harcèlement scolaire, mais aussi contre ses conséquences. Afin de régler le problème d'une personne qui restera anonyme, un comportementaliste a été contacté,  a prêté une oreille attentive au problème posé, et s'est montré prêt à offrir quelques conseils à cette personne.

Voici le lien de son site web :

Frédéric Arminot-Comportementaliste

dimanche 2 février 2014

L'impact des mots ; la dévalorisation

Il nous arrive à tous de faire des erreurs, plus ou moins graves. Il peut nous arriver de trahir un ami, d'une façon ou d'une autre, de blesser quelqu'un physiquement, avec qui l'on se dispute, par exemple, sans qu'il n'y ait de fâcheuses conséquences avec la justice, par exemple. Bref, on fait tous des "bêtises", de l'enfance à l'âge adulte, et même à l'âge de la retraite. Et puis il arrive que, parfois, nos mots dépassent complètement nos pensées, ou que l'on ne cherche pas tellement à réfléchir sur ce que l'on va dire. Ou encore, que l'on inhibe(c'est-à-dire que l'on oublie), les conséquences de nos actes, pour se lancer à produire cet acte. A cause de la peur, de l'appréhension, de la crainte,  on se retient, mais on sait qu'il faut le faire, alors on respire un coup, on oublie, et on le fait.

Cela peut ainsi nous amener à dévaloriser une personne à qui l'on tient, sans le vouloir. Il est donc nécessaire, pour garder la confiance et la paix avec ses relations, de toujours mêler franchise et diplomatie si, selon vous, une chose se doit d'être dite. Mais certaines choses, même en essayant de les rendre diplomates, peuvent blesser, et ces choses-là, il faut vraiment les éviter. Attaquer, de façon frontale,  une personne sur quelque chose qui la caractérise(personnalité, comportement, physique, tenue vestimentaire, etc), ou, plus grave, sur l'une de ses passions, vous est totalement déconseillé. Faire ce genre de chose et blesser gratuitement quelqu'un à qui l'on tient, ne vous apportera strictement rien, et, en plus, votre interlocuteur se sentira blessé. Sa confiance en soi pourra également en pâtir.

Ainsi, si quelque chose doit vraiment être dit, faites-le en formulant les bons mots, et si ça ne plaît pas, assumez les conséquences et présentez vos excuses. Sachez également qu'une fois c'est blessant, deux fois c'est déjà trop, c'est du harcèlement. Le mot est peut-être fort, mais pour votre interlocuteur, cela peut avoir des conséquences dramatiques.


Enfin, je sais bien que l'on ne vit pas dans "Bisounoursland", mais justement, pourquoi ne pas construire un monde où chacun est respecté, peu importe sa différence ?
Sachez aussi que les mots "négatifs", c'est-à-dire qui sont blessants, ont l'extrême pouvoir de briser l'autre. Et si vous vous sentez plus forts lorsque vous faites ça, c'est sur le moment, mais lorsque vous aurez gagné de la maturité, plus tard, peut-être vous sentirez-vous minables d'avoir agi ainsi.

De plus, autant on oublie vite les coups, autant les mots peuvent rester. Alors, merci de réfléchir à ce que vous allez dire et à ce que cela implique, avant de parler... ou d'écrire.

A l'inverse, valoriser une personne permet de lui faire prendre confiance en elle, et vous valorise grandement à ses yeux, ainsi, des deux côtés, vous avez donc à y gagner. Ne prenez pas cet article à la légère, car on croit souvent avoir conscience des choses, mais ce n'est pas toujours le cas....Si la méchanceté peut donner un sentiment de bien-être sur la courte durée(pour ceux qui n'ont pas d'empathie ; au contraire, ils sont source de culpabilité quasi-immédiate pour ceux qui ne veulent pas se montrer ainsi, ou qui ne sont pas ainsi), la gentillesse est souvent valorisée aux yeux du plus grand nombre, et vous sera ainsi bénéfique sur le long terme.



J'aimerais bien faire comprendre l'impact des mots lors du futur forum Santé le 2 avril, donc je compte sur vos idées !

vendredi 31 janvier 2014

Un forum santé-environnement en préparation !

Nous sommes en train de préparer un forum santé. Le harcèlement scolaire a de nombreuses conséquences sur la santé(déprime, dépression, stress...) Par environnement les organisateurs n'entendent pas uniquement "espaces vert", mais l'environnement familial, scolaire...

Ce forum a lieu à Frontignan-Centre, Salle de l'Aire, le 2 Avril.

Si vous avez de bonnes idées à nous transmettre pour notre stand, n'hésitez pas à les laisser en commentaires ! Partez de la question suivante : En tant qu'élève harcelé, qu'est-ce qui pourrait vous attirer vers notre stand, hormis le thème ?


vendredi 24 janvier 2014

Génér'action solidaire et sans aucun doute.

Vous vous souvenez du "site en préparation" ? Si celui-ci n'est pas encore totalement terminé, la base, elle, est prête, et vous pouvez d'ores et déjà avoir un aperçu de ce à quoi il va ressembler. Un forum de discussion a également été mis en place et l'activité a débuté récemment. Voici les deux liens en question :

http://generaction-solidaire.fr/

http://generactionsolidaire.forumofficiel.fr

Le 28 janvier, la présidente de Génér'action solidaire passera sur Toute une Histoire, sur la 2, aux heures habituelles, donc en début d'après-midi. L'émission sera diffusée entre 13h et 14h, je crois.

Le mardi 4 février, à 18h40, mettez donc tmc, elle y sera également diffusée.

Peut-être la verrez-vous bientôt dans de nouvelles émissions, qui sait...

Pour ceux qui n'auraient pas la télé ou la chaîne, vous pourrez regarder tmc en direct le jour J.

http://www.france2.fr/direct

INFO 

L'émission sans aucun doute ayant avancé son émission d'un jour sans en informer les protagonistes, il faudra nous contenter du replay...Mais l'émission n'a pas encore été postée sur le site.

http://videos.tmc.tv/sans-aucun-doute/emission-100-03-02-j-ai-ete-harcelee-au-college-pendant-4-ans-8358835-848.html




jeudi 16 janvier 2014

Pour aider les harcelés...

Si vous souhaitez donner de votre temps pour aider les personnes harcelées dans leur école, voici quelques liens qui pourront vous aider, à repérer ceux qui ont besoin d'aide, et à les conseiller :

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/harcelement-moral/liste_sujet-1.htm

http://www.jeunesviolencesecoute.fr/forum/viewforum.php?f=1&sid=2dc20944e59b8d2f133e1f8261fd1d8f

http://forum.psychologies.com/psychologiescom/Halte-a-la-pression-scolaire/donnons-parole-emissaire-sujet_34_1.htm

http://forum.psychologies.com/psychologiescom/Ecole-de-la-maternelle-au-lycee/liste_sujet-1.htm


http://www.jeuxvideo.com/forums/0-15-0-1-0-1-2-harcelement.htm

http://www.jeuxvideo.com/forums/0-50-0-1-0-1-2-harcelement.htm

Enfin, n'hésitez pas à partager vos liens personnels, s'ils parlent effectivement du harcèlement, ils pourront être rendus publiques par la suite !

Merci pour votre aide qui nous sera très précieuse!

Sensibiliser aux conséquences du harcèlement

Depuis deux années, on parle beaucoup du harcèlement à l'école, bien que cela existe depuis plusieurs siècles. Le harcèlement à l'école se manifeste par des coups, des brimades, des réflexions, bref, de l'acharnement. Il suffit qu'une personne prenne à parti quelqu'un étant repéré comme différent ou fragile, et les autres, très souvent, prennent le relais, afin de ne pas être désigné comme la/les nouvelles victimes. Le harcèlement à l'école peut avoir de graves conséquences sur la santé, et c'est cela que l'on verra dans cet article.


Certaines personnes semblent insensible au malheur des autres, et utilisent l'argument "mais il y a pire!". C'est vrai, mais ce n'est pas une raison suffisante pour ignorer le problème. Pour une raison ou pour une autre, vous aurez sûrement besoin d'en parler, alors voici quelques pistes. Pour commencer, expliquez comment ça se manifeste. En fait, c'est un harceleur qui prend à parti une personne, qui rend ce harcèlement visible aux yeux des élèves et invisible aux yeux des adultes. Il s'agit de dévalorisation presque constante, de croche-pieds, de coups, de brimades, de réflexions méchantes. "T'es moche", "tu pues", "va te pendre", "crèves" sont autant de mots que les victimes peuvent entendre à longueur de journée. . Le()s harceleurs cherchent à isoler leur victime.

Si votre interlocuteur(trice) reste insensible à vos explications, n'hésitez pas à lui montrer des reportages et/ou des émissions, on vous laisse les liens en bas de la page. Souvent, tout y est expliqué et des témoignages nous font prendre conscience du problème. Les façons d'y remédier sont également très souvent évoquées. Une fois le phénomène évoqué, expliqué, et compris, parlez des conséquences. Cela a un effet très néfaste sur la confiance en soi, sur le moral. La dépression peut rester longtemps, jusqu'à dix ans, parfois plus. Certain(e)s vont jusqu'à s'auto-mutiler pour exprimer leur souffrance morale et la transformer en souffrance morale. Souvent, cela peut aller jusqu'aux idées suicidaires et au passage à l'acte. Certains ont eu de la chance à ce niveau-là, d'autres moins. Vous-même, n'hésitez pas à regarder de nombreux reportages, émissions, à lire de nombreux livres sur ce thème afin de mieux comprendre le problème, de le cerner. Vous serez ainsi plus à même de sensibiliser.


Faites-lui donc prendre conscience qu'il est donc urgent de prendre le problème au sérieux, et de l'éradiquer au plus vite si une personne le subit, car comme vous pouvez le voir, les conséquences sur la santé de la personne peut s'avérer désastreuse. Cela peut également provoquer beaucoup de stress, et, la personne harcelée peut se retrouver, dix ans plus tard, avec des douleurs au dos, ou même, au cou, ou ailleurs, très probablement. Bref, les répercussions sont nombreuses, et peuvent se retrouver sur le long terme et sur le très long terme. Pour sensibiliser, expliquez et démontrer les mécanismes du fléau, puis, montrez des supports, écrits, visuels, ou audiovisuels.

Liste de liens sur le harcèlement 

Rap sur le harcèlement : 
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Ggqc7nR2NrI

Autres liens : 

mardi 14 janvier 2014

(Petite annonce)Un site web en préparation...

Bientôt, un site web autour de la thématique du harcèlement scolaire sera entièrement construit. Actuellement travaillé par un tiers, et apparaissant déjà sur le net, la plate-forme web évolue de jour en jour, mais, il vous sera révélé "au grand jour", lorsqu'il sera prêt !


De la rage dans mon cartable : c'est demain !

Ce mercredi 15 janvier , le livre intitulé de "De la rage dans mon cartable", rédigé par Grohan Noémya, sort en librairie. Les droits d'auteurs perçus seront intégralement utilisés pour la lutte contre le harcèlement scolaire.

Vous pouvez dès maintenant le commander sur Amazon, la Fnac, ou encore sur Lecture Academy.

http://www.amazon.fr/De-rage-dans-mon-cartable/dp/2012036376

http://livre.fnac.com/a6566574/Noemya-Grohan-De-la-rage-dans-mon-cartable

http://www.lecture-academy.com/livre/de-la-rage-dans-mon-cartable/#.UtVMOJCyTkK


samedi 11 janvier 2014

(Personnel)A propos de ce que je voudrais leur écrire.

Bonjour, effectivement, je poste beaucoup moins depuis un certain temps. Je vais souvent rédiger des articles "personnels" sur ce que j'accepte de dévoiler de moi.  Pour diverses raisons, il m'est venu l'idée d'écrire un message aux anciens harceleurs. Je ne pense pas qu'ils aient aujourd'hui la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à ce qu'ils ont fait. Peut-être qu'ils tomberont sur ce message un jour(entre nous, j'en doute fort, mais qui sait...), et comprendront le mal qui a été fait.


Pour les harceleurs qui n'ont pas envie de lire ou qui n'aiment pas lire, pas d'excuses, les conséquences et les questions se trouvent en gras.

Voici le message qui leur est adressé :

C'était il y a environ sept ans. Ca me reste toujours en travers. Pendant trois ans et de façon très quotidienne, j'ai subi vos moqueries et vos réflexions. Tout comme vos attaques physiques (verbales aussi, mais je viens de le dire). Je n'ai jamais été tout blanc non plus, je reconnais, il m'est arrivé de faire des erreurs, comme tout le monde. Aujourd'hui, j'aimerais que vous repartiez mentalement dans l'époque du collège, et que vous regardiez ce que tout ça vous a apporté.

Rien ? Ne cherchez plus c'est normal !
Sur le moment peut-être que ça vous a été utile, pour ne pas être désigné comme la victime à votre tour, pour vous valoriser aux yeux des autres. Mais il existe pourtant des façons plus gratifiantes de se construire que d'écraser les autres, non ? Remarquez, l'individualisme est ancré dans nos moeurs, mais pourtant, il existe des personnes avec une très grande ouverture d'esprit, une très grande sympathie et empathie, etc...Qui s'en sortent très bien dans la vie ou en tout cas qui se donnent les moyens pour parvenir à leurs fins, et qui n'ont jamais cherché à rabaisser leurs pairs.


A l'époque où j'étais censé me construire, j'ai perdu ma confiance en moi. Je n'ai même pas eu le temps de la construire, j'en ai été empêché.


De mes treize ans à mes dix sept ans, pendant TOUTE mon adolescence, j'ai passé mon temps à déprimer, je crois que l'on peut estimer que j'étais en dépression. 

Bouffé par la solitude et le rejet chaque jour, j'étais rongé par les idées suicidaires mais je n'avais pas le courage de passer à l'acte, et finalement je ne l'ai pas fait, même si ces idées sont revenues deux ans plus tard, je m'en suis remis depuis. Seul. En tout cas j'ai eu le sentiment de traverser ces épreuves seul.

Et plus tard, sans réellement le vouloir, et d'une toute autre façon que la vôtre, je suis passé de l'autre côté de la barrière avec  une personne. Je ne me moquais pas d'elle, non. C'était bien plus complexe que ça et je ne souhaite pas rentrer dans les détails.

Pour ne pas être rattrapé par la solitude qui m'avait littéralement bouffé toutes mes années précédentes, de toutes mes forces, je m'y suis accroché.

Je suis conscient que dans ça, j'ai ma responsabilité individuelle, mais je sais que vous y êtes au moins pour 70% responsable. J'ai disjoncté aussi, passer d'un état dépressif à un état euphorique en une journée ne se fait pas sans heurts, à plus forte raison si l'on n'a pas déjà vécu une telle "expérience".

Aussi, j'ai redoublé une fois ma quatrième et une fois ma troisième, que j'aurais peut-être pu avoir si je n'avais pas été si régulièrement moqué, mais finalement, de ma sixième à ma terminale, je n'ai jamais été épargné par le fléau du harcèlement et du rejet, d'un côté ou de l'autre. Je regrette plus qu'amèrement mes erreurs du passé, mais comme son nom l'indique c'est du passé.

Enfin pas totalement, puisqu'en terminale j'ai complètement décroché du système scolaire. Finalement, si je ne m'y remets pas, je n'ai pas d'avenir. Il va falloir, bientôt, que je me remette dans les cahiers, les stylos, les bureaux, les profs...Tandis que vous, vous aurez sûrement terminé vos études supérieures dans un ou deux ans, si ce n'est pas déjà fait, il va me falloir entre trois à quatre ans d'études pour espérer avoir un jour un métier.


Dans tout ça, une seule personne s'est excusée des nombreuses brimades subies. Sur le moment, j'ai accordé mon pardon, encore une fois, trop facilement. Je regrette un peu aujourd'hui, c'est trop facile.  J'étais dans la classe "des grands" et lui "des petits", pourquoi ne me suis-je pas défendu ? Je faisais mine, mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai rien fait de réellement concret pour les empêcher de me nuire. Devoir ramasser mon travail, balancé par terre, plusieurs fois par pauses,  a vraiment été pénible. Pourquoi ne me suis-je pas défendu, pourquoi n'ai-je même pas tenté d'aller en parler au personnel ? Je n'en sais rien et je ne saurais jamais, mais il faut dire que nous n'étions pas aussi sensibilisés au harcèlement à l'école.  qu'aujourd'hui.

Je me plains, mais je suis toujours là, j'ai des possibilités, des voies qui pourront peut-être s'offrir à moi, j'ai fait de belles rencontres, j'ai pu mener à bien quelques projets... Ce ne sera jamais le cas de Noélanie, qui a été harcelée en même temps que moi, en 2007, le 20 novembre(Journée des droits de l'enfant, pour rappel) et décédée finalement à l'âge de huit ans à force d'être étranglée par ses camarades. J'ai eu plus de chance. Beaucoup plus. Mais, j'aurais pu en finir, moi aussi, à cette époque... Ou un peu plus tard, car c'est en très grande partie de votre faute si j'ai perdu une personne à qui je tenais énormément, la première personne à m'avoir accepté après des années et des années d'enfer à l'école.



Alors, êtes-vous content aujourd'hui, de m'avoir détruit par le passé, aujourd'hui ? En avez-vous retiré quelque chose de positif pour votre vie future ?  

En ce qui me concerne, je vais mieux, beaucoup mieux,  et d'une façon ou d'une autre, j'espère que vous paierez vos actes.


Ce message peut être modifié à tout moment, il se peut que je veuille le modifier par la suite.




dimanche 5 janvier 2014

Où faire des activités ?

Quand on est harcelé(e) dans son école, on n'a pas forcément envie d'être intégré à une équipe et de s'engager dans une activité payante, intra ou extra-scolaire. Pourtant, il s'agit là d'une des solutions-clés pour s'en sortir. Comme les conseils bateaux sont rarement utiles, je tenais à agir de manière concrète.

C'est pourquoi les sites web amiez.org et onvasortir.com peuvent être une solution.  Les sorties sont normalement gratuites, et il n'y a pas d'engagement sur la durée. Vous regardez les sorties disponibles, vous vous inscrivez, et ensuite, vous y allez, à l'heure et au lieu indiqué.

Le principal risque, c'est de rencontrer des personnes ayant des attentes non conformes au vôtre. Mais, si, au contraire, c'est le cas, vous apprendrez peut-être à vous sentir bien dans une équipe et vous vous ferez peut-être des ami(e)s.

http://www.amiez.org/

http://www.onvasortir.com/


Merci NOUAS !

Présentation 

La première semaine de 2014 marque un tournant dans la vie du blog. L'organisme NOUAS, de la Fédération de la Formation Professionnelle, permet aux jeunes en difficulté(échec scolaire, sans emploi) de construire leur projet professionnel, sous la supervision d'un formateur. 

La région Languedoc-Roussillon et le Maroc(Casablanca) sont concernés par cet organisme. La région finance la formation et indemnise les élèves financièrement, en fonction de l'âge de ceux-ci. 

Il ne s'agit pas d'un salaire mensuel équivalent au SMIC mais d'une indemnité plus ou moins intéressante(100 à 330€). En échange, l'assiduité des élèves est bien entendu requise. Autre obligation : six semaines de stage en entreprise, de 35h chacune(normalement) sont demandées. Une obligation qui mérite d'être soulignée ensuite sur le CV. Autre précision : il s'agit d'un contrat à durée déterminée qui dure 3 mois. 

Si je me permets de parler de cet organisme, c'est parce que le blog et l'association doivent, en très grande partie,  leur création à NOUAS. 

De plus, une charte est affichée dans les locaux, contre le harcèlement. Et, effectivement, le harcèlement est banni de l'organisme, ce qui permet, pour ceux et celles qui ont été harcelé(e)s à l'école, de découvrir une ambiance sereine et amicale. 

Activités 


Enfin, chacun est libre d'apprendre ce qu'il souhaite, doit faire preuve de maturité, et ainsi, apprendre par lui-même. En ce qui me concerne, je ressors avec les atouts suivants : 

-Création et animation d'un blog(celui que vous êtes en train de lire)
-Apprentissage d'un logiciel de conception de jeu vidéo(RPG Maker). 
-Création de l'association ALCH
-Prise de conscience sur certains sujets(via des débats)
- Logiciel Powerpoint utilisé et mieux maîtrisé
-Apprentissage des méthodes pour la rédaction d'un récit

A l'issue de la formation

A l'issue de la formation, normalement, le projet professionnel est trouvé. En ce qui me concerne : la médiation scolaire.  C'est-à-dire, la résolution des conflits entre les élèves. Pourquoi ? Pour mieux lutter contre le harcèlement scolaire...

D'autres élèves se concentraient sur la photographie, d'autres encore s'entraînaient au code de la route. D'autres encore, ont trouvé un travail entre-temps ! Chacun son projet finalement, mais tous bénéficient d'un suivi quotidien. 

Contacter NOUAS


Si vous êtes un jeune du Languedoc-Roussillon ou du Maroc, en échec scolaire ou sans emploi, je vous conseille donc de contacter l'un des organismes NOUAS présents dans le lien ci-dessous : 

http://www.ffp.org/fiche-adherent-10501-nouas.html


Vous bénéficierez ainsi d'une formation et de deux stages en entreprise, donc d'une expérience professionnelle, mais aussi d'un enrichissement personnel ! 

mardi 31 décembre 2013

La Mouette.

Un site web intitulé La Mouette existe : sur ce support, l'auteur témoigne de son vécu de harcèlement scolaire :

http://www.la-mouette.com/2013/04/le-harcelement-scolaire-parlons-en.html

Interview de Jean-Pierre Bellon.

Professeur de philosophie et très concerné par le harcèlement scolaire, Jean-Pierre Bellon s'est entretenu avec un journaliste sur cette question :

Comment lutter efficacement contre le harcèlement scolaire ? 

http://www.jolpress.com/harcelement-scolaire-cyber-violence-ecole-college-internet-jean-pierre-bellon-article-823242.html

lundi 30 décembre 2013

Le bizutage à l'Enseignement Supérieur.

Croyez-le ou non, le bizutage est très proche du harcèlement.  Le harcèlement, c'est le fait de prendre une personne à part et de s'en moquer. Le bizutage est une façon étrange d'intégrer une promo(une classe, en fait), dans l'établissement, mais c'est ce que les élèves des promos supérieures prétendent(que ça permet d'intégrer les nouveaux arrivants).

Il ne s'agit alors plus de se moquer d'une tierce personne, mais de demander à une promo entière de réaliser divers défis à prouver par des vidéos, pour obtenir des "points".

Des défis d'alcool, des défis où il faut engloutir des chamallows, offrir des bonbons à des inconnus...

Celui qui ne voudra pas se plier à la règle du bizutage sera forcément "mal vu". Mais, pour ne pas que cela perdure, refusez d'en faire partie.


Et ce bizutage, facultatif en apparence, obligatoire dans la réalité, se passe souvent dans l'enseignement supérieur, un espace où l'on est censé avoir grandi au sein du lycée et où l'on est, normalement, capable de faire preuve de maturité pour ne pas avoir de telles idées. Voici une histoire qui partage l'histoire de Rudy :

http://tab.edito.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/11/23/bizutage-le-jour-ou-rudy-a-dit-non_3518963_1473692.html?xtor=SEC-32280654